Frédéric Berdeaux, voit le jour en 1950, au cœur de la Picardie. Dès l’âge de 9 ans, il se retrouve plus d’une fois avec son père dans le cinéma le moins « honorable » de Soissons, certes, mais où ne sont diffusés que des films américains, tous genres confondus, plus ou moins récents, dans des copies parfois approximatives et signés John Huston, Henry Hathaway, John Sturges, Michael Curtiz, Henry King et quelques autres. Cinq ans plus tard, le jeune garçon fréquente, seul cette fois-ci, d’autres salles obscures pour y découvrir le cinéma populaire tant français qu’italien des années 60. En 1970, alors étudiant en droit à Paris, il achète dans la librairie Le Minotaure, l’ouvrage de Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon, Trente ans de cinéma américain, qui demeure encore aujourd’hui son livre de référence. Devenu juriste, il profite de ses moments de loisirs pour étudier le cinéma de genre, tant italien que français. C’est au cours de l’un de ses séjours à Naples qu’il lui vient l’idée d’un roman racontant la vie, la mort…et la résurrection d’un cinéaste italo-français, Sergio Esposito, spécialisé dans un cinéma d’action dérangeant à plus d’un titre.